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7 octobre 2012 à 22:22

Mondiaux Marathon : Dietsch au bout de l’Extrême

Mondiaux Marathon : Dietsch au bout de l’Extrême

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Langvad conserve son bien
Dès la première ascension, la tenante du titre Annika Langvad acompagnée de Gunn-Rita Dahle Flesjaa se détachent. Mais la tenante du titre a tenu bon et a fait la différence : « Je suis arrivée ici sans pression et dans un climat totalement détendu. J'ai accumulé les blessures cette saison et je n'ai pas beaucoup couru. C’était un vrai défi pour moi de conserver mon titre. C’est incroyable de terminer la saison de cette manière. c'est un jour parfait ! ». Pourtant venur pour décrocher le maillot irisé, Dahle Flesjaa n’a pas su combler l’écart et passe la ligne avec 44 secondes de retard. Tout comme l’an passé, Esther Süss complète le podium (+1’40’’)

Mondiaux MarathonAbandon pour Tempier et Marotte
Dès le premier pointage, le duo Tempier/Marotte figurait parmi le top 15. A 32 kilomètres, Stéphane Tempier occupait d’ailleurs la 10e place et Maxime Marotte la 13e. Mais tour à tour, les deux hommes ont connu des soucis mécaniques. Les freins ont lâché pour Maxime tandis que Stéphane Tempier a du s’arrêter sur des gros soucis de transmission. Ils ne passeront pas la ligne d’arrivée.
Après la 7e place de Thomas Dietsch, le deuxième français n’est autre que Jérôme Chevallier (33e) que l’on retrouvera rapidement sur le circuit de cyclo-cross cet hiver. Grégory Pascal, le vice-champion de France termine 48e, Maxime Folco 55e, Frédéric Gombert 64e, Romain Cleret 66e et Rémi Laffont 75e

Les Françaises placées
Durant l’arrivée des Elites Dames dimanche à Ornans, Yvon Vauchez le sélectionneur guettait l’arrivée de Fanny Bourdon : « Si elle a tenu sa position, on en a trois dans le top 15, c’est pas mal dans ces conditions pour un Championnat du Monde Marathon ! ». Et elles l'ont fait ! Sabrina Enaux, Hélène Marcouyre et Fanny Bourdon terminent respectivement à la 8e, 10e et 15e place.
On peut également souligner la performance des quatre autres féminines qui ont ralliées la ligne d’arrivée à savoir Coralie Redelsperger (20e), Danièle Troesh (30e), Sandrine Ponsard (31e) et Flavie Montusclat (39e).

 

 

 

Thomas Dietsch n’a pas mâché ses mots à l’arrivée. Malgré une septième place très satisfaisante, le Champion de France Marathon termine les Championnats du Monde à l’usure.

« Un top 10 ». Thomas Dietsch a respecté son objectif et peut en tirer une belle fierté. Venu repérer le parcours la semaine passée avec son équipe, le grand Alsacien craignait que la météo se rebelle. Un tel circuit se transformerait en galère en cas de mauvais temps. Hier encore, la douceur estivale régnait sur Ornans mais cette nuit, la pluie et le vent sont venus se mêler à la fête. Thomas n’en a pas changé ses objectifs pour autant. Il ne voulait pas louper l’occasion de bien figurer sur un tel rendez-vous sur un sol, certes boueux, mais français avant tout : « Je pense que c’est l’édition la plus difficile de l’Extrem Loue. Honnêtement, c’est un peu décevant qu’il n’y ait pas eu de modification sur le circuit sachant qu’il allait pleuvoir. Pour un Championnat du Monde, c’est dommage. Beaucoup de passages se faisaient à pied. Ça glissait dans tous les sens, c’était éprouvant physiquement, techniquement mais aussi mentalement puisqu’il fallait sans cesse rester concentré sur le choix des trajectoires ». Pointé en sixième position à 10 kilomètres de la fin, le podium était encore jouable : « Il m’a manqué un léger plus » avoue-t-il avant de reprendre : "J’étais avec Moritz Milatz (qui termine 2e) au dernier pointage mais je n’ai pas réussi à m’accrocher. J’ai fait du 155 de moyenne cardiaque, il aurait fallu 10 pulsations de plus sur un Mondial. Maintenant, je ne pouvais pas donner plus puisqu’il fallait être souple et si tu accélérais, tu partais en vrac et glissait dans tous les sens ». Une course à l’usure. Et au mental rajoute Thomas : « Il fallait se battre avec les éléments comme tout le monde. Je ne suis pas tombé mais j’ai cogné de nombreux arbres et j’ai posé pied à terre à plusieurs reprises. Tu freinais, t'étais mort ! Franchement, c’était du patinage artistique. Je me demandais parfois, ‘‘mais qu’est ce que je fais là ?’’ et je pense que je n’étais pas le seul. Au final, je pense que le vélo a souffert autant que moi ». Alors qu’il envisageait de s’aligner sur le Roc Marathon dans moins d’une semaine, il avouait : « Je vais d’abord partir à Fréjus pour sécher ! ». Peu importe la suite du programme dorénavant, avec sa 7e place dans la poche, Thomas peut repartir la tête haute de ces Mondiaux plus qu’ « Extrem » …   Par Bérengère BOËS - Photos Julien BARETY

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