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13 août 2012 à 11:24

Jeux Olympiques

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INFOS UNIVERSALBIKERACING

Au terme d’une course explosive, Jaroslav Kulhavy devient champion olympique et remporte du même coup… sa première victoire de la saison !

Ce sont les suisses qui signent le meilleur départ avec Schurter et Vogel qui emmènent la la troupe. D’entrée, trois hommes se retrouvent aux avants postes : Jaroslav Kulhavy, Nino Schurter et Marco Aurelio Fontana. La présence des deux hommes n’est pas une surprise, celle de Kulhavy un peu plus. Le massif tchèque, vainqueur de 5 Coupes du monde l’an passé et champion du monde en titre, n’a rien gagné cette année. Et sa dernière course correcte remonte au 20 mai à la Bresse où il avait pris la 2e place derrière… Absalon. Justement, le Vosgien vit un véritable calvaire. Il crève au premier passage dans le rock garden. Il termine le premier tour en 25e position à 55 secondes et abandonnera peu après. Stéphane Tempier essaye de faire face. Un temps en chasse derrière le groupe de tête, il finira par payer sa débauche d’effort. De trois hommes, le groupe de tête passe à cinq unités avec le retour d’Hermida et Stander. Mais pas pour longtemps. Il était écrit que le titre olympique devait se jouer entre Kulhavy, Schurter et Fontana. Ce dernier brisera sa selle en fin de course et verra partir les deux hommes sans pouvoir combattre. La passe d’arme entre Kulhavy et Schurter sera superbe ! Dans une ultime bosse, Schurter tente une accélération mais Kulhavy répond aussi tôt. Schurter parvient à repasser en tête avant la descente mais dans les derniers pourcentages avant l’arrivée, le pilote Tchèque lâche les chevaux et prend quelques mètres au Suisse. Ce sera suffisant pour devenir le premier tchèque champion olympique ! Pour Schurter, la déception doit être rude. Le Suisse, troisième en 2008, gagne une marche sur le podium mais ce n’est pas ce qu’il était venu chercher. Quant à Fontana, il est tout simplement le premier italien à grimper sur le podium depuis le début du VTT aux JO en 1996 !

Les résultats

Photos www.sebastienboue.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ferrand Prevot : “J’étais certaine de Julie”
La Champenoise qui a chuté jeudi à l’entraînement comme Bresset termine ses premiers Jeux Olympiques en 26e position : “Au début ça allait, mais j’ai vite reculé. Je voyais que ça n’allait pas super. Ca me tirait dans le genou. Après, tu te mets à gamberger. J’ai une bonne plaie avec 4 points de suture plus un autre à l’intérieur vu que c’était assez profond. J’ai pris de partout sur la chute. J’avais mal dans le dos, mais ce n’est pas une excuse. Je n’étais pas bien, tout simplement. C’était dur mais je n’avais pas le droit d’abandonner aux Jeux Olympiques. J’ai essayé de me battre jusqu’au bout avec mes armes. Je savais que Julie était en tête, j’avais les larmes aux yeux et les frissons. Quand tu es loin comme ça, tu essayes de savoir ce qui se passe devant. J’étais sur qu’elle allait gagner. physiquement, elle était super bien. Techniquement elle est au dessus. Elle s’est préparée comme jamais, je ne me faisais pas de souci pour elle. Maintenant, j’ai envie d’être dans 4 ans à Rio.”

Photo www.sebastienboue.com

 

Vauchez : “Une immense championne”

Quoi qu’il arrive, le coach bisontin ne repartira pas de Londres les poches vides. Après l’or de Sydney (Martinez), Athènes et Pékin (Absalon), Bresset a remporté la quatrième médaille d’or au VTT tricolore : “Il y avait une superbe maîtrise technique pour éviter la chute et la blessure. Elle a eu une gestion incroyable, en grande championne ! Durant la course, elle prenait le temps de communiquer avec nous pour nous dire que tout allait bien. Depuis 72 heures, elle est rentrée dans sa bulle. Elle était contente des deux étapes, d’abord le village olympique puis ensuite l’hôtel à côté de la course. Elle était très exigeante avec elle même et avec le staff, elle avait raison. Après sa chute, on a caché la situation. On a choisi de ne pas communiquer là dessus. La nuit a été un peu difficile, c’était compliqué de trouver le sommeil. Le grand test était hier matin. Ca tirait au genou, au coude. Il n’était pas prévu qu’elle revienne sur le circuit mais elle a voulu voir comment ça allait ! Il y a eu un déclic. Hier à midi, on a vu que c’était un grand jour. Elle ne s’écoutait pas. Elle écrit l’histoire du VTT, elle bouscule les statistiques !”

 

“Je n’ai qu’une hâte, rentrer chez moi…"  

Jeux Olympiques : “Je n’ai qu’une hâte, rentrer chez moi…

La course du double champion olympique a viré au cauchemar dès le premier tour. Il rêvait d’un coup historique, une troisième victoire d’affilée. Il a abandonné. Et le coup est rude…

Jeux Olympiques : “Je n’ai qu’une hâte, rentrer chez moi…Quatre années de boulot envolés en quelques minutes. Premier passage dans le Rock Garden, cette nouvelle section installée au printemps dernier, un pneu crevé et les rêves qui s’écroulent. Julien Absalon et ne reverra jamais pas la tête de course. Il passe la ligne à une cinquantaine de secondes du trio de tête mais la tronche n’y est plus. Il rêvait d’un truc grand, un truc fort : devenir le premier athlète français champion olympique une troisième fois d’affilée. Il repart de Grand Bretagne avec des bleus à l’âme qui mettront du temps à s’envoler : “Quand je suis passé sur la ligne et j’ai vu le panneau d’affichage avec la 25e position à 55 secondes de retard, je me suis démobilisé. Les chances de médailles étaient impossibles.” Malgré la douleur de cet abandon, il fait face à la presse. C’est aussi là que l’on reconnait la grandeur d’un homme, quand il fait face à l’adversité. Et assume son destin. “C’est le pire scénario que je pouvais imaginer. Je m’étais dit : tout sauf un problème mécanique. Une mauvaise journée j’aurais pu l’accepter, un jour sans aussi… Me faire battre aussi, j’étais préparé à tout ça. Mais un ennui mécanique qui me prive de défendre mes chances, ca va être difficile à encaisser…” Il essaye de trouver des solutions, mais il n’y pas d’issue : “On a du faire cent tours de circuit en deux ans. Je n’ai jamais crevé… Pourquoi ici ?” Alors que Schurter - Kulhavy et Fontana se bagarrent en tête, Julien n’arrive plus à se projeter : “Je ne sais pas ce que je fais. Soit j’arrête la saison ici, soit je vais aux Mondiaux pour me venger… Là, je n’ai qu’une hâte, c’est d’en finir avec mes obligations et de rentrer chez moi…” Son avenir, il s’écrira sous les couleurs BMC. Certes, il ne réfute plus aussi catégoriquement sa présence à Rio dans quatre ans, mais si d’aventure Londres devait être sa dernière olympiade, Absalon ne méritait pas une telle sortie.

Photos www.sebastienboue.com

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