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28 juillet 2012 à 12:44

JO : Quand le rêve devient une réalité bien méritée

JO : Quand le rêve devient une réalité bien méritée...............UNIVERSALBIKERACING

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pauline Ferrand-Prevot, Julie Bresset et Stéphane Tempier vont participer à leurs premiers Jeux Olympiques (11/12 août). Impressions avant d’affronter cet événement pharaonique.

JO : Quand le rêve devient une réalité bien méritéeLe 23 août 2008, les trois néophytes étaient devant leur télévision à vibrer au rythme de la cadence infernale de Julien (Absalon) et Jean-Christophe (Péraud), qui ce jour-là, dans l’air humide de Pékin, ont écrit la plus belle page du VTT français. C’est le meilleur souvenir qu’ils gardent des Jeux Olympiques. Pour Stéphane, qui avoue s’être également mis à frissonner devant les exploits de Bolt, la situation était spéciale. Désigné remplaçant, il savait qu’il n’avait pas encore les moyens d’être sélectionnable : «Je n’étais pas déçu, mais je me suis dit que pour Londres, c’était vraiment possible ». Julie et Pauline, alors âgées de 19 et 16 ans, étaient encore loin de s’imaginer un jour (et si rapidement) porter le maillot tricolore sur une épreuve olympique. « En 2011, j’ai commencé à croire à une sélection après mes 4 victoires espoirs en coupe du monde (Dalby Forest, Offenburg, Mont Saint Anne, Windham). Mais cette année, j’ai franchi un cap en élite et mon podium de début de saison (4e à Houffalize) m’a clairement mis en tête que je serai à Londres », explique Pauline. Autre destin : le 15 septembre 2011, l’UCI publie un nouveau classement mondial et Julie devient numéro 1 : « C’était presque mon billet olympique. Depuis ce moment, je ne pense qu’à ça, c’est la plus belle course de VTT qui soit, j’en rêvais depuis longtemps sans vraiment y croire ». Ces Jeux JO : Quand le rêve devient une réalité bien méritéeOlympiques sont une découverte mais aussi une expérience pour l’avenir, vu le jeune âge de chacun : « On verra dans 4 ans, mais il est évident que j’espère être encore meilleure et avoir encore plus d’influence sur la course. Les JO, c’est le rêve de tout vététiste » déclare Pauline. Rêve et fierté sont d’ailleurs les deux mots qui reviennent le plus dans leur bouche. En attendant de rejoindre Londres, galaxie temporaire du sport mondial, ils restent lucides. Stéphane et Pauline se considèrent sans pression particulière, et veulent faire de leur mieux avec tout de même l’idée de goûter un métal dans un coin de leur tête. « On sait bien qu’une seule chose compte, c’est le podium, donc tout le monde en fait un objectif ». Quant à Julie, désignée favorite, la situation est différente, et le principal danger sera de rester calme et concentrée jusqu’au 11 août : « Je sais ce que les gens attendent de moi, mais j’essaie de ne pas y penser, mon entourage me protège au maximum. C’est excitant et à la fois stressant, je suis en train de vivre de nouvelles émotions qu’il faut contrôler.» Cependant, face à une pression qui apparaît lointaine, tous soulignent que Julien Absalon est vraiment un atout pour participer à leurs premiers Jeux. « Il est déjà à fond dedans, il nous avertit qu’il ne faut absolument pas se disperser. Ce n’est pas parce qu’on va croiser Usain Bolt et Michael Phelps dans le village qu’il faudra se déconcentrer, sinon on va droit à l’échec », prévient Pauline. «On arrive tard, le 6 août, pour se protéger. Mais on espère bien profiter de l’évènement lors de la cérémonie de fermeture, ça va être grandiose ! », explique Julie. Lors des Championnats de France aux Gets, au cours d’un bref stage équipe de France, chacun a reçu son sac olympique. « C’est un truc de fou, on sent vraiment qu’on y est, on a des dizaines d’habits aux quatre couleurs officielles : gris, rouge, blanc et bleu » raconte Stéphane. « Franchement, c’était Noël, j’avais des étoiles dans les yeux en découvrant le contenu », reprend Julie. L’insouciance et l’excitation d’une première olympiade a déjà fait naître des exploits formidables par le passé. Tout laisse penser qu’il en sera de même pour les trois néophytes, qui vont bénéficier d’un binôme d’habitués (Julien et Jean-Christophe), pouvant apporter la confiance qui peut manquer. Une chose est sûre, prendre part au rêve éveillé que sont les Jeux olympiques n’est pas une fin en soi, et la voix déterminée des trois athlètes est sans équivoque : ils ne lâcheront rien jusqu’au dernier mètre et mordront à pleines dents cette quinzaine olympique dont ils rêvaient tant. Par Marius LOUVET

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